Le festival Arte Mare propose des longs métrages venus d'Espagne, d'Egypte, d'Italie, de Grèce, de Turquie, de France, du Maroc, d'Algérie de Croatie...
Une sélection solide en compétition complétée par une programmation hors compétition ouverte aux documentaires, aux courts métrages et à la fiction.
La thématique de cette 29e édition du festival était le polar.
Le film enthousiasmant de Leïla Kilani a raflé, à l'issue de ce 29ème festival Arte Mare, trois récompenses ! Et non des moindres...
Sur la planche remporte le Grand Prix Arte Mare Matmut 2011.
Mais ce polar fiévreux, tourné dans les rues et le port de Tanger, s'est aussi vu décerner le Prix Musique et son Frequenza Mora, pour la qualité de son design sonore.
Enfin, et c'est une récompense qui a évidemment ravi Leïla Kilani, documentariste chevronnée mais qui présentait là son premier long métrage de fiction, cette saga de quatre très jeunes femmes consumant leur fragile existence, a remporté le Prix du jeune public CCAS.
Les milliers de spectateurs insulaires ayant assisté avec une belle assiduité à la compétition, ont accordé leurs faveurs à une oeuvre de facture plus classique, mais non moins sensible. Une bouteille à la mer, de Thierry Binisti. Ce film, tiré d'un roman presque éponyme (Une bouteille dans la Mer de Gaza), met en parallèle, avec finesse et réalisme, les vies faites d'insondables frayeurs de jeunes Juifs de Jerusalem et celles de jeunes Palestiniens de Gaza, remporte le Prix du public BFM.
Le jury, présidé par le réalisateur Jean-Paul Salomé a décidé de ne pas attribuer cette année de prix de la meilleure interprétation, estimant que mettre en compétition de jeunes acteurs et des comédiens confirmés n'était pas positif.
En revanche, il a décidé de créer deux récompenses inédites à Arte Mare : un Prix spécial du Jury, qu'il a attribué à Thierry Binisti,
une Mention spéciale du jury, décerné à Footnote, le film de Joseph Cedar.
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