Oumou Kouyaté
Accompagnée du maître du n'goni Moriba Koïta et d'un second instrumentiste, ouvrira la soirée avec des chants de la tradition des griots du Mandingue, Nahawa Doumbia la poursuivra avec ses propres compositions qui puisent dans la tradition musicale du Wassoulou (en particulier le "Didadi", un style rythmique propre à cette région dont Nahawa est la plus illustre représentante) et dont les chants s'inspirent de ses propres expériences (la place des femmes dans la société malienne, la mort, la solitude, sa rencontre avec Thomas Sankara, président défunt du Burkina Faso,...)
Nahawa Doumbia
Nahawa DOUMBIA (chant) - N'Gou BAGAYOKO (guitare, karignan) - Filifing DIAKITÉ (kamele n'goni) - Diakaridia KONATÉ (kamele n'goni) - Mamadou DIARRA (dundum) - Allasane SISSOKO (djembé) Elle a réalisé la prédiction de sa mère, morte peu après sa naissance : devenir l'une des plus célèbres voix de l'ouest africain ! Nahawa est pleinement concernée par son époque : "Je ne suis pas griotte, dit-elle. Je ne suis la vassale de personne." Une liberté qui l'autorise à ne pas tenir sa langue sous son pagne. Cette voix de femme, depuis son passage au festival Africolor, en 1989, à Saint-Denis, en banlieue parisienne, et les tournées qui ont suivi, est la plus connue du Mali, avec celle d'Oumou Sangaré - originaire comme elle du Wassoulou, une région boisée située au sud-est du pays, où la tradition s'inspire des chants de chasseurs. A écouter : Diby (2004) (Cobalt/ Mélodie - M10)
20h30
Tarifs : Plein tarif : 13,50E, tarif réduit : 11E, enfants de -12 ans : 5E