La musique Chaabi, dérivé populaire de la musique classique arabo-andalouse ("chaabi" veut dire "populaire") des années 40 aux années 70 a été "la" musique populaire par excellence en Algérie au moment de l'indépendance, avec son instrument fétiche le bandjo et son idole M'hammed Hajj el Anka.
Mais on ne peut écrire l'histoire de cette musique sans mentionner qu'une partie importante de son histoire s'est écrite en France, dans les quartiers immigrés, mais aussi dans les maisons de disque.
Une algéro-irlandaise (oui!) est patiemment allée retrouver les grands musiciens du chaabi, les a fait sortir de leur retraite et les a mélangé avec des jeunes musiciens fous de chaabi. Aujourd'hui que le raï commence à être discrédité, beaucoup de jeunes se retournent vers le chaabi.
C'est le fils de Hajj el Anka qui est chef d'orchestre.