De formation éclectique (commerce, urbanisme, philosophie, coopération au Liban…), Benjamin Bibas exerce la profession de journaliste et de chargé de communication auprès d'organismes culturels et notamment cinématographiques avant de passer à la réalisation documentaire et de fonder Radiofonies Europe.
Mal nommer les choses… (Faustin Linyekula), sur le chorégraphe congolais du même nom, est sa première réalisation vidéo. Le film, sélectionné aux festivals Vidéodanse 2008 (Centre Pompidou + CNDC Angers), Météores 2009 (Le Havre), à la Foire d'art contemporain ARCO de Madrid 2010 et au festival "We speak, here" 2012 (Cultureunplugged.com), a été acquis par le Centre national de la danse et par plusieurs universités en France et aux Etats-Unis.
En radio, Benjamin Bibas a produit notamment trois séries documentaires pour l'émission "Sur les docks" (France Culture). Les deux premières en collaboration avec Emmanuel Chicon : "A qui profite le crime de guerre ? Un bilan provisoire de la justice pénale internationale" (novembre 2007), série de 5 x 1h dont un épisode est consacré aux activités de la Cour pénale internationale en RD Congo ; et "La Mondialisation en 57 facettes : un grand voyage dans la petite famille du diamant" (mai 2009). La troisième série, produite en solo et intitulée "Kongo, voyage au pays de l'or noir" (juin 2012), s'intéresse à l'exploitation militarisée du pétrole en Afrique équatoriale et aux formes de résistance des habitant/es de la région.
Actuellement, Benjamin Bibas poursuit sa réflexion sur le rôle (probablement central) de l'Afrique dans la mondialisation, prépare un documentaire sonore sur la ville de Kinshasa, s'engage plus que jamais en écologie politique (il est co-responsable du groupe Afrique d'EELV) et s'occupe de sa toute jeune fille Elsa. Il est par ailleurs membre de la compagnie Tangible (tango, contact improvisation).
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