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Hamid, le jeune héritier revient au village natal dans le but de récupérer ses biens. Hadj Omar, son oncle, afin de continuer à jouir de ces biens, tentera de faire échec à l'entreprise du jeune héritier. Hamid viole une jeune fille Hadda, qui subit son sort assistée de Aouicha qui a connu un acte similaire...
Réalisation
Mohamed Abouelouakar
Scénario
Mohamed Abouelouakar et Tijani Chirgui
Image
Moustapha Stitou
Montage
Marie-José Yoyote
Musique
Zineb Alaoui
Production
Prodar Films (Maroc), Ohra Film (France)
Interprètes
Zohra Oubaha, Mohamed Mechaal, Touria
Durée
1h47, couleur, 16 mm.
extrait de l'article de Ahmed El Ftouh en lien :
Les années 90 voient émerger un grand nombre de films qui traitent de la condition féminine selon une vision nouvelle, vision qui s'éloigne des stéréotypes et du déjà vu. Il sera question des relations familiales, de la femme au foyer, de la violence conjugale, de la polygamie, des droits de la femme, de son travail, de son éducation. Cette thématique va prendre le devant des films réalisés durant la décennie quatre-vingt-dix, pour devenir le thème central du cinéma marocain de cette période. Plusieurs films sont à classer dans cette catégorie. Parmi les plus représentatifs, citons le film Hadda (1984) de Mohamed Aboulouakar qui traite du viol et de ses conséquences physiques et psychiques. Ce cinéaste- peintre va réaliser un film d'une esthétique inégalée. Les plans larges et les gros plans sur Hadda, perdue dans le désert, renforcent l'isolement de la jeune fille et expriment fortement sa souffrance que nous partageons tout en condamnant le viol dont elle est victime.
Récompenses:
2ème Festival National du Film, Casablanca, 1984
* Grand Prix
* Prix du meilleur scénario
* Prix de la réalisation
* Prix du décor
* Prix du 1er rôle féminin pour Zahar AIT HSSAINE
* Prix de la Presse
* Mention pour les efforts déployés par Mustapha STITOU
* Mention pour la population rurale et pour sa présence
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